Entretien avec Alexandre Tomic de ALEA
CasinoHebdo samedi, 8. juillet 2017 13:22 Casino
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Nous avons la chance aujourd'hui d'interviewer Alexandre Tomic, cofondateur de la société ALEA, un acteur important de l'industrie du divertissement, en particulier du casino en ligne.
CH: Bonjour Alexandre, tu as 45 ans et tu vis à Barcelone, nous nous connaissons depuis 2004, ce qui explique que l'on se tutoie. Après un poste de commercial chez Netbooster, tu as rejoint le secteur des jeux d'argent en ligne. Hormis l’appât du gain, qu'est-ce qui t'a motivé à te lancer dans ce domaine ?
Je crois que c'est le dynamisme du domaine qui m'a tout de suite attiré. On pouvait le sentir à l'époque : c'était un secteur d'avenir, encore assez jeune, où il restait énormément de chose à faire. Ce côté créatif et cette ambition, ça correspond bien à mon tempérament. Et puis, ça restait dans le Net qui m'a toujours fasciné, en y ajoutant un peu d'entertainment et d'esthétisme qui vont bien avec mon goût pour tout ce qui est artistique.
CH: Ce n'est jamais évident d'être un pionnier dans un secteur tout neuf, quels ont été les référents, héros ou personnalités, qui t'ont inspirés ?
Bien sûr, je ne peux pas faire l'impasse sur des gens comme Steve Jobs ou Bill Gates qui sont des évidences dans le secteur high tech. Mais, je pourrais aussi parler de Bugsy Siegel : l'homme qui a créé le Flamingo, le premier casino géant de Las Vegas. C'est lui qui a permis à la ville de devenir ce qu'elle est aujourd'hui. Il avait une vision et il s'est battu pour la concrétiser. Bon, c'est aussi un truand qui s'est fait exécuter par la mafia car son projet n'a pas fonctionné aussi vite que prévu. Mais, au final : contre toute attente, ça a marché. Il existe bel et bien un oasis de divertissement en plein milieu du désert du Nevada et ça on le doit à lui seul parce qu'un jour en découvrant une petite bourgade perdue au milieu de nulle part il a eu l'intuition d'y voir quelque chose de gigantesque à faire et il s'est donné les moyens d'y parvenir.
CH: En 2008, vous aviez participé au lancement de casino-lemonade.com un guide d’affiliation qui avait déjà le souhait de proposer des nouveautés aux joueurs, peux-tu nous en dire un mot ?
Ah oui, il n'est pas comme les autres guides celui-là. On a eu envie de faire quelque chose de bien différent en plaçant les jeux au centre, pour une fois. Bien sûr, il y a de la promotion de casinos en ligne mais l'objectif principal est de faire découvrir toute la richesse des jeux disponibles sur le Net. On peut facilement y avoir accès gratuitement, sans inscription, sans téléchargement ni aucune limitation de temps. Et puis, au niveau graphique, j'ai pu me faire plaisir avec un design art déco tendance steampunk qui crée une ambiance assez singulière je pense.
CH: Quelques années après, c'est le lancement de la plate-forme d'affiliation Affiliate Republik qui va s'accompagner d'une forte présence dans les conventions d'affiliés. Quels sont les avantages que vous proposez vis-à-vis de la concurrence ? Combien de casinos compte le porte-feuilles de Affiliate Republik ?
Actuellement, il n'y a que Slots Million mais par le passé nous avions d'autres casinos et peut-être en aurons-nous de nouveaux dans l'avenir. En ce qui concerne nos avantages, je dirais notre sérieux et notre professionnalisme. Attention, je ne dis pas que les autres ne le sont pas. Mais vraiment, c'est je pense notre principale force. Nous venons de l'autre côté. Pendant des années, nous avons géré des guides. Alors, nous savons ce que cela représente et notre positionnement est de tout faire pour faciliter la vie de nos affiliés. Comme ça tout le monde est content. Plus on les choie et plus ils nous amènent de joueurs. C'est gagnant-gagnant.
CH: Après les jeux de casinos en direct avec de véritables croupiers, c'est votre casino Slots Million qui vient secouer le secteur avec un site en réalité virtuelle (VR). Nous avons vu avec la télé 3D que les nouveaux usages ne sont pas toujours couverts de succès, qu'est-ce qui vous a convaincu d'investir dans cette technologie ?
En octobre 2014, nous avons découvert le projet de Digital Cybercherries qui convertissait d'anciens jeux vidéo Nintendo en réalité virtuelle et nous avons eu l'idée de faire la même chose avec des machines à sous. Ce qui nous a motivé, je pense tout d'abord que c'est l'envie d'innover et l'attrait de la nouveauté. Côté business, c'est toujours intéressant d'être les premiers sur un marché porteur. La réalité virtuelle, ça fait rêver beaucoup de monde et on en parle depuis tellement longtemps qu'il fallait se positionner dessus pour s'imposer en tant que pionnier et leader avant que ça devienne grand public. Et puis, c'est aussi un projet un peu fou. Ce challenge nous a beaucoup attiré.
CH: Pour terminer, une question personnelle. Pour t'avoir rencontré dans la "vraie vie", tu sembles quelqu'un de posé et serein, est-ce que tu es un anxieux qui cache bien son jeu ou il s'agit vraiment d'un trait de caractère ?
Effectivement, je ne suis pas vraiment quelqu'un d'agité par le trouble ou le stress. Je ne cherche pas à anticiper les problèmes ou les risques avenirs. J'attends plutôt de voir comment les événements vont tourner et je prends les choses comme elles viennent. Après, ça ne veut pas dire non plus que je ne doute pas et que je ne suis jamais inquiet. Mais, je m'efforce quand même de toujours rester optimiste et enthousiaste.
CH: Merci pour ton précieux temps et bonne route avec ALEA.